La fiabilité des études environnementales

Retrouvez le replay de la table ronde

we do green it 2023

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Lien Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=n81Z-4EOgq0

Une table ronde présentée par : Animateur Romuald Ribault (VP de l’AGIT et Directeur Marketing chez Ecologic), Emmanuelle Olivié-Paul (CEO & Fondatrice d’AdVaes), Pénélope Guy (Directrice du Département Numérique Responsable chez APL Datacenter), Georges Ouffoué (Manager of Sustainable ICT Innovation department the Lab by APL) et Hugo Blanadet (Co-fondateur Resilio)

Tout d’abord pour effectuer une étude environnementale, il est nécessaire de déterminer le périmètre du service numérique : centre de données, transport de données, ressources matérielles, infrastructures qui vont amener l’énergie, la ressource eau, l’opérationnel, les usages...
La question est donc : que prend-on en considération et que fait-on une fois arrivé en fin de vie ?
Le critère le plus souvent regardé est celui de l’empreinte carbone. En revanche on regarde très peu l’eau alors qu’il y a beaucoup de sujets actuels autour de cette dernière.
Dans les données, il y a des écarts importants entre les méthodes d’évaluation sur le même type de données entrantes. En effet, on prend conscience dans le secteur du numérique qu’il n’y a pas encore de standard établi. Or, ce dernier permet de comprendre comment on a évalué.
 
La CSRD permet de regarder les progrès dans le temps.
On se trouve dans un monde qui va excessivement vite au sujet du numérique. Les sources de données sont encore en train d’être construites pour organiser une évaluation. Aujourd’hui, il n’y a pas encore de vérité.
 

Est-ce qu’il existe des méthodes robustes ?

 
La question de la fiabilité des études est parallèle à la fiabilité de la science. Le principe de la science est de se remettre en question. Il existe plusieurs méthodes qui ont fait leur preuve d’un point de vue scientifique comme l’ACV.
Les principes épistémologiques permettent de savoir où on se situe par rapport à la vérité. Les référentiels sectoriels comme les PCR se veulent consensuels car ils font appel à une forme d’intelligence collective.
Le monde du numérique évolue sans cesse, donc les données d’il y a deux ans ne sont plus robustes. Il faut continuer la mise à jour de ces données.
De plus, une validation par les pairs est nécessaire car cela apporte de la fiabilité et de la crédibilité aux études.

Comment être juste dans ses propos sans perdre notre interlocuteur ? Quelle est la check list à remplir pour savoir si la démarche qu’on poursuit est bien cadrée ?

 
Il faut s’adapter au niveau de connaissances des clients. Ces derniers doivent comprendre les référentiels comme les PCR de l’ADEME.
Pour réaliser une ACV, il faut sourcer les données.
Par ailleurs, il est nécessaire d’avoir un regard critique sur son étude. Attention, tout le monde ne peut pas faire une revue critique, seulement de rares experts. Cependant, la revue critique est un processus coûteux qui prend du temps.

Resilio accompagne depuis plus d’un an les groupes L’Occitane et LVMH dans leur démarche de Green IT. Le but d’un accompagnement d’une entreprise est le passage à l’action.

Voici 3 points clefs sur lesquels il faut être rigoureux :
  • la phase de collecte des données
  • les bases de données
  • la méthodologie et les calculs

La priorité est d’agir sur ce qui importe. Ensuite, la base de données doit être homogène.
La réglementation permet d’insuffler qqch au niveau d’un plus grand nombre d’entreprises.
Ce qui est le plus important est de comparer d’une année sur l’autre et de travailler sur des ratios.

Pour conclure, la mesure n’est pas aujourd’hui un outil de comparaison, il faudrait pour cela utiliser les mêmes outils, les mêmes données entrantes, le même périmètre. En revanche c’est un excellent outil d’amélioration continue

Retrouvez toutes ces informations dans le Replay de la Table Ronde : https://www.youtube.com/watch?v=n81Z-4EOgq0
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