Fondamentalement le cloud a un potentiel de réduction des impacts environnementaux … mais il faut rester vigilant sur plusieurs points clefs pour confirmer ce potentiel
2. Fondamentalement, le Cloud est « green » par l’optimisation des ressources.
Cependant, il est plus ou moins “green” selon ce que l’on compare :
3. En pratique, de nombreux points entachent le caractère « green » du Cloud :
Des modèles de mesure et des outils d’évaluation (méthodes, indicateurs, etc.) sont nécessaires. Des bonus/malus écologique, et à défaut une réglementation contraignante ou incitative, seraient également utiles.
N'oubliez pas l'éco-conception des services numériques !
Au-delà des bénéfices infrastructurels et opérationnels, l’efficience de la brique logicielle et de son éco-conception est essentielle pour réduire les impacts environnementaux et sociaux d’un système d’information.
COMME TOUT CHANGEMENT DE PARADIGME, LE PASSAGE VERS LE CLOUD DOIT PRENDRE EN COMPTE LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX, MAIS AUSSI SOCIAUX AFIN QUE CE NOUVEAU MODÈLE SOIT RÉELLEMENT DURABLE.
Cependant, il est plus ou moins “green” selon ce que l’on compare :
- le passage d’un modèle hébergement physique déjà externalisé vers un Cloud public : l’effet vertueux est alors très souvent favorable dès lors que l’usage des ressources est mesuré et contrôlé ;
- ou le passage d’un système interne vers le Cloud : les fournisseurs de services Cloud occultent souvent délibérément ou par méconnaissance les effets de bord non vertueux de leurs offres car les niveaux de prestations ne sont pas du tout les mêmes (redondance du stockage, niveau de tiering, localisation des centres de données…)
- Pour les Clouds privés, les bonnes pratiques restent à diffuser : une sensibilisation au sein des entreprises est nécessaire ;
- Les Clouds publics provoquent souvent l'explosion des usages et des volumes de données ;
- Les opérateurs Cloud manquent encore d'outils de monitoring et de pilotage des consommations énergétiques. Ces dispositifs existent pourtant.
- Les modèles économiques actuellement développés par les opérateurs de Cloud ne les incitent en aucun cas à être force de proposition auprès de leurs clients.
Pour aller plus loin :
Il manque des référentiels communs pour les opérateurs :Des modèles de mesure et des outils d’évaluation (méthodes, indicateurs, etc.) sont nécessaires. Des bonus/malus écologique, et à défaut une réglementation contraignante ou incitative, seraient également utiles.
N'oubliez pas l'éco-conception des services numériques !
Au-delà des bénéfices infrastructurels et opérationnels, l’efficience de la brique logicielle et de son éco-conception est essentielle pour réduire les impacts environnementaux et sociaux d’un système d’information.