Idée reçue #2 : il évite copie et stockages inutiles

… il évite copies et stockages inutiles

La promesse

Avant, chaque collaborateur avait son exemplaire personnel des documents et applications. Avec le Cloud, les données sont stockées une seule fois :

• on limite considérablement la multiplication des copies et le stockage des données,
• cela libère de la capacité sur les terminaux (pièces jointes) et permet même d’allonger leur durée de vie.

L'avis de l'AGIT

Oui, le phénomène de copie et archivage se réduit… mais un incroyable effet rebond s'invite: la facilité de déploiement incite à stocker toujours plus d'informations (historiques plus longs, données plus détaillées, etc…). Résultat: le volume des données stockées explose (g).

 

Par ailleurs, les serveurs d’origines ne sont pas systématiquement décommissionnés (h) après la migration des données vers le Cloud.

Recommandation 

Eviter la virtualisation "anarchique" qui génère un défaut de transparence sur le stockage des informations et le maintien de serveurs "fantômes" (i). Concernant le stockage, faire appel à des outils de déduplication des données et imposer des quotas sur la consommation des ressources (stockage et capacité de calcul)

g. Data | Selon l’IDC, le volume mondial de données numériques atteindrait les 2 142 Zeta octets ** d’ici 2035. En comparaison, les prévisions du précédent rapport de 2012 prévoyait 40 Zeta octets d’ici 2020*, soit 15 fois plus qu’en 2012
*The digital universe in 2020: Big Data, Bigger Digital Shadows, and Biggest Growth in the Far East, Dec. 2012
**1 Zetta octets = 1021 Octets

h. Décommissionnés | Serveurs dont le fonctionnement et l’utilisation ont été arrêtés.

i. Serveurs fantômes | Serveurs physiques ou virtuels, non utilisés mais connectés et qui consomment de l’énergie.