Le Greenwashing ou blanchiment vert se définit comme la mauvaise utilisation d’un argument environnemental qui a pour conséquence de donner une image écologique à des entreprises ou des produits qui ne le sont pas ou d’induire volontairement ou non les clients et usagers en erreur sur la démarche réelle de l’entreprise.
Attention : Les labels sont des marques officielles de reconnaissance des avantages environnementaux des produits qui les portent, l’obtention d’un label doit faire l’objet d’un contrôle par une tierce partie et doit satisfaire à un cahier des charges précédemment établi, le cahier des charges doit être établi par toutes les parties intéressées.
L’environnement est un vecteur de communication de plus en plus porteur, attention il convient de respecter certaines règles afin de ne pas se rendre coupable de « Greenwashing ». Par ailleurs, il est important de relier la nécessité reconnue de l’usage et la démarche de progrès engagée (le fait de réduire la consommation pour un même usage est vertueux). Les principales bonnes pratiques à respecter en termes de communication sont les suivantes (source : Guide Ademe anti Greenwashing):
- Respecter les normes et réglementations spécifiques relatives à la communication environnementale lorsqu’elles existent, par exemple la norme ISO/IEC 30134-2 sur le PUE comporte un chapitre définissant les modalités de reporting sur l’indicateur.
- Utiliser un vocabulaire clair, précis et explicite qui permet de comprendre le message sans ambiguïté
- Fournir des informations vraies, complètes, actuelles permettant de comprendre la nature qualitative et quantitative de la démarche (par exemple préciser la période des mesures réalisées et dans quelles conditions elles ont été effectuées, s’assurer que les capteurs remontent des informations justes)
- Communiquer sur des actions et non sur des projets d’actions
- Tenir à disposition des parties prenantes des documents permettant de vérifier les résultats communiqués
- Communiquer sur des enjeux environnementaux pertinents au regard de l’activité de l’entreprise
- Dans le cas de comparaison, préciser dans quelles conditions ont été obtenues les mesures comparant 2 ou plusieurs produits/services
- Faire reconnaitre sa démarche par un tiers indépendant par exemple dans le cadre d’une certification de type ISO 14001, ISO 50001, Afaq démarche Ecoconception®.
- Choisir des visuels adaptés qui ne risquent pas d’induire en erreur les clients et/ou utilisateurs